jeudi 12 février 2009

Erobottomane

Ah les bottes! Lequel d'entre nous ne s'est pas vu fixé le déplacement cavalier d'une paire de bottes et en avoir ressenti un émoi libidineux?
On ne remerciera jamais assez l'inventeur de cet accessoire de compression du pied.
Car la botte, les bottes, ont un incontestable pouvoir érotique.
Des bottes rehaussent la souveraineté classieuse des plus belles et transfigurent les moins belles.
Au delà des clichés, une question me taraude.
D'ou vient la dimension érotique de la botte? Je ne parle pas ici de la petite botte qui habille la cheville. La bottine. Je parle de la botte qui gante la jambe, qui monte, voire qui grimpe jusqu'à la cuisse et qu'on appelle cuissarde.
Celles-là, qu'ont-elles de substantiellement sensuel?
On dirait bien qu'il s'agit là d'un des secrets les mieux gardés de l'univers.
A moins qu'on s'applique à croire une théorie commune que nous livre Wikipedia.
Il paraît que le laçage serré et la contrainte qu'il crée suscite le désir parce qu'il contient aussi la promesse d'une délivrance.
Oui, mais que penser des bottes qui n'ont pas de lacets? Ne s'agit-il que d"un vulgaire fétichisme?
Tant pis pour l'explication. Tant que la mode hiver des chaussures féminines sera squattée par les bottes ( en cuir de préférence), je serais ravi.

4 commentaires:

  1. C'est une question de talons, de talent et de matière ..

    Je t'expliquerai tout ça autour d'un bon verre de thé ;)

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  2. Gros fantasme, j'ai en tête Jane Fonda dans "Barbarella" ! Un rapport à la puissance, à la domination, au côté amazone, fémnine avec du caractère. Perso, j'adore !

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  3. A Mils: Les talons, le talent et la matière : un résumé concis et adapté.

    A Mad: Absolument. Côté cuissardes, c'est immédiatement à Jane Fonda que l'on pense.

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  4. J'aime la femme telle qu'elle est sans artifice, mais je ne refuserai pas le fantasme des belle gambettes en bottines :)

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