Amis accrocs, il faut nous réjouir d'être enwébés jusqu'à la moelle.
Le web ressemble à ces grands sachets de gâteaux ou de bonbons de notre enfance. Il y en a pour tous les goûts et dans toutes les formes.
Dans ce grand sac à délices, on ne touche jamais le fond.
Dans ce grand sac à délices, on ne touche jamais le fond.
Je ne cesse de m'émerveiller des trésors que l'on trouve sur internet. Là un site pédagogique qui m'apprend quelque chose, là un blog rempli de superbes photos. Là un espace de lecture confortable. Là un espace pour rire. Là un espace pour émoustiller les sens. A condition de savoir chercher et de ne pas aller n'importe où, le web fourmille de trésors.
Le web ressemble est un énorme labyrinthe dont chaque pièce donne accès à d'autres pièces encore plus fascinantes.
Le web ressemble est un énorme labyrinthe dont chaque pièce donne accès à d'autres pièces encore plus fascinantes.
Tout ceci me fait penser au thème de la bibliothèque dont j'avais parlé ici récemment. Cette bibliothèque de tous les savoirs ressemblerait à la bibliothèque de Babel de Borges.
Il y a l'eau, h2o et il y a w2.o: deux éléments indispensables pour la vie.
RépondreSupprimerSalut Renzo
RépondreSupprimerEn fait, le web réalise le rêve que j'avais pu faire en regardant un film de science fiction comme Zardoz (1974 : film de J. Boorman d'après une nouvelle de J.L Borges). Dans le monde futur de ce film, il existe un cristal, qui recèle en lui, toutes les informations sur tout (y compris les codes génétiques des humains du vortex des immortels, qui sont régénérés automatiquement s'ils se tuent). Pour interroger le cristal, il suffit de porter une bague comportant elle aussi un cristal, et de lui poser oralement sa question. Elle répondra alors soit par une voix soit par images 3D, que le cristal projette dans l'espace alentour. Bref il suffit de prononcer le mot pour voir la chose, et entendre les explications qui s'y rapportent, et de proche en proche, on peut dérouler toute la pelote. Ce genre de choses étaient évidemment impensables en 1974, mais aujourd'hui, à quelques prouesses techniques prêt (hologrammes dans l'espace ..)c'est possible ! Le moindre petit élément d'accroche peut nous permettre de remonter toute l'information qui nous intéresse. Par exemple je me souviens vaguement d'un film, mais ni de sont titre, ni de son réalisateur. Tout ce que je sais c'est que untel jouait dedans. En trois clics, j'accède à la filmo complète de l'acteur en question et bientôt le titre du film apparaît avec toutes les informations que je souhaite dessus. Je vais même en avoir des images, des extraits, la musique, etc ... Voilà ! Juste un mot en relation avec la chose, et quelques secondes plus tard : la chose ! Ca c'est magique !
Et pour moi c'est encore mieux ! Mon domaine de création c'est l'image. Comme j'ai eu l'occasion de le dire dans mon blog, je les utilise comme d'autres les tubes de couleur. Souvent en réalisant mes assemblages j'ai besoin de quelque chose de précis. Bien sûr j'ai une base de donnéee d'images, très importante, sur mes disques, mais si je ne trouve pas, là encore, il n'y a qu'à taper le "mot", et l'on me proposera instantanément des dizaines d'images de la chose ! Byzance quoi !
A Sleemane : très jolie comparaison
RépondreSupprimerA Free cat : ton commentaire résume profondément ce que j'aime et que je comprends du web.Ta référence à un film tiré de Borges est on ne peut plus pertinente. Avec le web nous sommes bien dans l'idée d'une base infinie de connaissances qui ne semble disposer d'aucune limite temporelle et spatiale et herméneutique. Nous avons cité Borges , nous pourrions tout aussi citer Les encyclopédistes ( Diderot, D'Alembert)et il est drôle de voir à quel point ( comme souvent dans l'histoire ) Internet est la réalisation d'un rêve ou d'une utopie. Nous avons voulu, nous avons fini par inventer l'avion...nous avons rêvé d'un lieu de savoir extensible , nous avons crée ( l'armée américaine en tous cas) Internet.
Oui c'est magique et j'aime bien quand tu dis que les images sont tes pinceaux. Parce que nous redécouvrons dans ton blog et sur le net les vertus de l'image ...Comment elle parle, comment elle fait signe .
En fait pour moi, Renzo, l'aspect effectivement merveilleux du net en tant qu'accès aux données, connaissances etc ... n'est qu'une petite partie des véritables mutations qu'implique d'ores et déjà internet. L'information par exemple, a radicalement changé avec internet. Elle n'est plus manipulable comme au temps ou le régime soviétique rectifiait l'histoire et les évènements à sa sauce de régime totalitaire. Impossible aujourd'hui de dissimuler quoi que ce soit qui ait été diffusé ne serait-ce qu'une fois sur un réseau internet (Comme Abougraïb et ...). Il y a la compression de l'espace aussi. La femme que j'aime est danoise. Il y a deux ou trois décennies notre histoire aurait été impossible. Mais avoir la personne qu'on aime en visio conférence privée, chaque jour, change tout ! On est loin, mais plus vraiment séparés.
RépondreSupprimerAutre chose encore : Internet est en train de faire naître une communauté mondiale, qui n'existait pas auparavant. Il y a maintenant des choses auxquelles le monde entier réagi simultanément, grâce au world wide web, justement. La seule véritable limite étant celle des régimes totalitaires qui comme leur nom l'indique, n'entendent pas que leurs citoyens s'informent librement. Ce qui est totalement contradictoire avec l'esprit même d'internet. Ils s'accrocheront aussi longtemps qu'ils le pourront, mais à moins que la nuit du fascisme ne retombe sur cette planète, in fine, ils perdront !