mardi 9 juin 2009

En juin, je m'en vais bien

On devient un homme dans le silence de sa mère. Que je fasse de la chair à blog de ma vie ou que je sorte respirer, la respiration est encore le plus près de cet élan d'origine. Les danseuses, les flutistes, les lauréats du prix gencives : je ne vous regretterais pas.
Il ne faut pas grand chose pour être heureux, il doit bien y avoir un philosophe qui a dit ça. Check list bonhomme : l'amour ok, la santé ok, les valeurs ok, la foi ok.
Blotti entre les fils incertains d'une vieille veste en cuir, j'ai déjà grandi dans ce sentiment d'injustice un soir de France. Le dessert, c'est la Tunisie. Le français une langue intime, l'Islam un garde debout.
Éveillé, petit les fées de l'écrit m'avaient déjà dans le collimateur. On s'en servira ailleurs, vaut mieux en être le maître qu'en être le serviteur. Bien d'autres choses à faire bien...dans le silence.

3 commentaires:

  1. Que les fées de l'écriture se soient penchées sur ton berceau, c'est sûr ! Je suis restée bloquée sur ta première phrase ; très énigmatique...

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  2. Moi aussi j'ai été interpellé par la 1ére phrase, non pas qu’elle m’a semblé énigmatique comme le dit Djam, mais bien au contraire, si criarde de sens pour moi…Peut être qu’un jour aurai-je l’envi et non le détermination d’en parler, d’ici là, c’est encore un bel écrit que tu nous livres Renzo (même si je ne commente pas régulièrement).

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  3. Une fille de Juin, fascinée par la beauté de ce texte...

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