mercredi 20 mai 2009

Education parallèle

Nerveux, un peu psycho, avec l'envie constante de sortir des clous et de ne pas avoir le cerveau repassé par la comédie.....Jusqu'au bout, jusqu'à la fin, on aura ce côté chat de gouttière. Matou pirate avec l'œil borgne, genre qui a passé la journée à poser de la moquette sur la rue.
Rangé, en accord avec les bonnes habitudes avec occupation maximisée du temps, jamais de la France. Cette sève là, elle est accrochée au coeur comme une des artères. Mutinerie intérieure permanente. Tu files droit, on est injuste avec toi: je me sacrifie pour ta cause, je ne monnaye pas la tendresse. Tu veux passer du bon temps sur mon dos, tu te fous de ma gueule, tu me prends pour ton esclave : je te fiche et tu peux toujours courir pour obtenir quelque chose de moi.
Cette éducation parallèle, on s'aperçoit un jour qu'elle a façonné une partie de sa vie. Pendant un temps , on s'en défie. On croit que ça fait sale, que ça joue des tours qu'en un mot ça désocialise.
Et puis on se rend compte que c'est une force. C'est un sacré joli supplément d'âme. Une envie de rire dans les réunions de gens matures. C'est une boussole, un fil au-dessus du vide, une branche insécable. La cavalerie quand on est seul, le reste de la famille quand elle n'est pas la, les tribus indiennes réconciliées. Un antidépresseur naturel, la raison au carré, la ration de secours, le conseiller qui te fait prince. Les plans B et C quand la solution est confisquée, la fontaine narcissique qui te réconcilie avec toi-même quand on te dévalorise ou qu'ils te font le coup du "remets toi en question".
Seigneur des mondes, comme c'est bon d'être à tes côtés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire